Le marché de l’assurance trottinette électrique et mobilités douces est en plein bouleversement. En ce début d’année 2025, plusieurs acteurs majeurs du secteur changent de cap, laissant de nombreux utilisateurs et professionnels dans l’incertitude. On fait le point sur ce qu’il faut savoir et quelles sont les alternatives fiables pour continuer à rouler sereinement.
Premier mouvement marquant : Laka, assureur britannique spécialisé dans les nouvelles mobilités, a annoncé le rachat du portefeuille de contrats trottinettes électriques d'ex Luko à Allianz.
Cette acquisition marque la volonté de Laka de s’implanter davantage en France, tout en consolidant sa position de leader sur le marché européen de l’assurance vélo et trottinette.
Les utilisateurs assurés chez Luko seront donc transférés automatiquement chez Laka. Mais cette transition soulève des questions sur les garanties, les tarifs et les modalités de gestion des sinistres. Il est important pour les assurés de bien vérifier les conditions proposées par leur nouvel assureur.
Autre changement majeur : Generali, acteur historique de l’assurance, serait sur le point de se désengager de certains contrats liés aux mobilités douces. Ce retrait, s’il est confirmé, viendrait fragiliser un peu plus un marché en quête de stabilité.
Il entraînerait ainsi dans le même temps, des courtiers comme Wizzas, Mob-In et Qivio, plateformes françaises spécialisées, dans une vraie problématique de placement. Cela signifie concrètement que de nombreux clients, qu’ils soient particuliers ou professionnels, vont devoir rapidement trouver une nouvelle assurance.
Ces annonces ne sont pas sans conséquence. Pour les utilisateurs de trottinettes électriques, cela signifie potentiellement une interruption de leur couverture assurance. Or, rouler sans assurance responsabilité civile spécifique est un vrai risque juridique et financier.
Côté B2B, ce sont des loueurs, gestionnaires de flottes et entreprises de livraison qui doivent désormais revoir toute leur stratégie d’assurance. Sans couverture fiable, l’exploitation de flottes devient beaucoup plus complexe, voire impossible dans certains cas.
Heureusement, il existe encore plusieurs alternatives fiables pour continuer à bénéficier d’une couverture adaptée à sa trottinette électrique.
Certaines compagnies traditionnelles – celles qui assurent déjà votre logement ou votre voiture – proposent des extensions ou contrats spécifiques pour les trottinettes électriques. L’avantage : la confiance déjà installée avec votre assureur, un dossier client existant, et parfois des offres groupées.
En revanche, ces assureurs ne sont pas spécialisés dans les mobilités douces. En cas de sinistre ou de litige, leur manque de connaissance technique et juridique de la trottinette électrique peut rapidement devenir un handicap.
Face à ces limites, les assureurs spécialisés s’imposent comme la meilleure solution. À l’image de Ulygo, acteur présent sur le marché depuis plus de 5 ans, ces structures ont une parfaite maîtrise des aspects techniques et juridiques liés à l’usage des trottinettes électriques.
Ulygo propose des contrats sur-mesure pour particuliers comme pour professionnels, en incluant toutes les garanties essentielles (responsabilité civile, vol, casse, protection juridique…). Leur expérience terrain et leur réseau sont de véritables atouts pour accompagner les riders, quels que soient leurs besoins.
Le marché de l’assurance trottinette électrique est en pleine recomposition. Le départ de Luko, Qivio et Generali fragilise l’offre existante, mais ouvre aussi la voie à de nouveaux acteurs mieux armés pour répondre aux besoins des utilisateurs.
Particuliers comme professionnels doivent anticiper ces changements et se tourner vers des assureurs spécialisés pour continuer à rouler en toute sécurité. Face à l’incertitude actuelle, c’est sans doute la meilleure garantie pour un avenir stable sur deux roues.