Alors que les mobilités douces s’imposent progressivement comme un pilier de la transition écologique, un rapport publié par la campagne européenne Clean Cities remet les enfants au cœur de la réflexion urbaine. Intitulé Streets for Kids, Cities for All, ce document évalue 36 villes européennes sur leur capacité à offrir des environnements sûrs, sains et inclusifs pour les plus jeunes. L’enjeu est de taille : rendre la ville plus vivable pour les enfants, c’est en faire un espace plus juste et plus sûr pour tous.
Chaque jour en Europe, plus de 18 enfants sont grièvement blessés sur la route, et un enfant en meurt. À ces drames s’ajoute l’impact massif de la pollution de l’air, principal facteur environnemental de mortalité prématurée chez les jeunes. Le bruit routier nuit aussi à la concentration, au sommeil et à la santé mentale des plus petits. Face à ce constat, il devient urgent de repenser la place de la voiture dans nos villes et d’imaginer des infrastructures adaptées aux besoins spécifiques des enfants.
Le rapport classe les villes selon trois critères essentiels : la généralisation des rues scolaires fermées à la circulation, l’adoption du 30 km/h comme vitesse par défaut, et la mise en place de pistes cyclables protégées. Paris arrive en tête avec un score de 79 %, suivie par des villes comme Amsterdam, Bruxelles ou Anvers. Londres se distingue par son réseau dense de rues scolaires. Pourtant, aucune ville n’atteint encore l’excellence, et les écarts entre pays du Nord et du Sud restent préoccupants.
Ce rapport souligne que les leviers d’action existent. Des villes comme Milan ou Bruxelles ont montré qu’en moins de dix ans, une transformation ambitieuse est possible. Le Covid-19 a aussi accéléré l’expérimentation de zones sans voitures autour des écoles, devenues pérennes dans certains cas. Ces avancées sont souvent le fruit d’une mobilisation locale : parents d’élèves, associations de quartiers et élus engagés.
L’approche ne se limite pas à l’aménagement de l’espace public. La sécurité des enfants passe aussi par des équipements adaptés. À ce titre, la marque française Cosmo Connected vient de lancer une nouvelle version de son casque connecté Fusion+ en taille S, spécialement conçue pour les petites têtes dont les adolescents et enfants. Ce casque, doté d’un feu arrière, de clignotants et de capteurs de chute, vise à améliorer significativement la visibilité et la sécurité des plus jeunes en ville. C’est un exemple concret d’innovation qui accompagne l’évolution des mobilités douces vers plus d’inclusivité et de responsabilité.
L’enjeu dépasse largement le cadre de la mobilité. Il s’agit d’un véritable changement de paradigme urbain. En repensant la ville à hauteur d’enfant, on crée des espaces plus apaisés, plus humains et plus agréables à vivre. Moins de voitures, plus de verdure, des trottoirs dégagés, des infrastructures cyclables sûres : autant d’éléments qui profitent aux enfants, mais aussi aux seniors, aux personnes à mobilité réduite, et à tous les usagers vulnérables.
Conclusion : Ce rapport Streets for Kids rappelle une vérité trop souvent négligée : la ville de demain ne pourra être durable et inclusive que si elle s’adapte à ses usagers les plus jeunes. De l’aménagement des rues scolaires à l’essor de casques connectés comme le Cosmo Fusion+, les outils sont là. Il reste désormais à faire des choix politiques cohérents et ambitieux. Car penser la ville à hauteur d’enfant, c’est faire le choix d’un avenir plus sûr, plus sain et plus juste pour tous.
source : cleancitiescampaign